mardi 11 octobre 2011

Ca swing sévère !

Ces derniers jours ont été plutôt mouvementés. Je passe sur ma session de jeudi dernier qui s’est soldée par un léger bénéfice d’une cave. Le lendemain en revanche, j’ai connu une de ses journées qui vous font douter de tout. Vous savez, quand vous commencez à parler tout seul, à demander des comptes au bon dieu (qui ne m’a pas répondu d’ailleurs) et à annoncer à voix les cartes qui vous font perdre (et qui tombent, bien sûr).

Ce jour-là, j’ai joué 1650 mains pour un bilan de – 11 caves de NL50, dont 8 d’EV. Traduction ? J’ai déchatté sa mère ! Un manque de chance illustré par la perte d’un 80/20 et trois 90/10. Evidemment, aucun coin flip n’est passé non plus. Sans compter les gutshots à la pelle que les fishs ont systématiquement trouvé à la river et les setups toujours à sens unique. Bref, une session catastrophique qui laisse des traces.



Après 4 jours de pause, j’ai donc décidé de retenter ma chance cet après-midi, toujours en NL50. Et là, c’était le jour et la nuit. Même si les quintes ventrales m’ont encore fait beaucoup de mal, j’ai cette fois été du bon côté des setups (assez deeps qui plus est) et tous les coups lors desquels je suis parti à tapis avec 55 % d’équité ou plus, je les ai gagnés. J’ai même remporté une confrontation préflop avec AK contre KK ! Résultat, + 9 caves (5 au-dessus de l’EV) et un sentiment que quand je run un peu good, ça peut faire très mal. Malheureusement, c’est plutôt rare.



Ces deux sessions complètement opposées démontrent – si besoin est - à quel point le poker peut être cruel et merveilleux à la fois. Il est important de prendre du recul sur les résultats à court terme et ne pas partir en vrille au moindre swing, qu’il soit positif ou négatif. Depuis début septembre, soit environ 40 000 mains, je run bad, c’est un fait. Et si j’essaie en permanence de me remettre en question, je sais aussi que je suis un joueur gagnant. Je pense que mes résultats de ces dernières années le prouvent. Ca peut paraître arrogant écrit comme ça, mais c’est important de garder ça dans un coin de sa tête. Ca évite de douter ou de laisser le mauvais sort influencer son jeu et donc de jouer la peur au ventre.

Je ne veux évidemment pas me comparer aux stars planétaires, mais quand des joueurs comme Tom Dwan ou Patrik Antonius perdent plusieurs millions de dollars en quelques jours/semaines, personne (à part quelques débiles profonds) ne pense qu’ils sont devenus mauvais. Ils restent la crème de la crème mondiale. C’est juste la variance qui fait des siennes. Il en va de même, toutes proportions gardées, pour tous les joueurs gagnants.

J’en reviens souvent à cette notion de variance, mais il faut bien avouer qu’elle décide énormément de ce qui peut se passer à une table de poker. La dernière fois, je l’ai insultée, elle l’a plutôt mal pris. Cette fois, je ne dirai rien, on ne sait jamais. Bon grind à tous ! J

PS : la quinte flush du jour !


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