jeudi 13 octobre 2011

Ca va mieux !

Je ne dirai pas que le bad run est passé. En effet, il peut revenir à tout moment. Mais dieu que c’est agréable quand ça se passe comme ça. Avant-hier, j’ai fait une petite session positive de 150 euros en NL50. Hier, j’ai fini even sur mes 2500 main. Mais c’est aujourd’hui que la courbe a connu un gros coup de boost. Toujours en NL50, je finis up de 643 euros en 2450 mains, soit 13 caves !



Ca faisait bien longtemps que je n’avais pas pris autant de buy-ins en une seule session. Je suis 2,5 caves au-dessus de l’EV, tout simplement parce que j’ai remporté toutes mes mains à plus de 60 % d’équité. Pour couronner le tout, j’ai eu droit à quelques belles livraisons et me suis retrouvé du bon côté des setups, parfois avec des tapis très profonds. Forcément, ça aide.

Au-delà de ces gains, je constate qu’hormis un ou deux joueurs un peu agros, les regulars de cette limite sont pour la plupart des nits au jeu assez standard (et aux timing tells parfois très grossiers). Si les 3bet lights peuvent passer, je n’ai plus souvenir d’un 4bet light de ma part qui ne se soit pas fait shove la gueule comme un malpropre. En NL100 et plus, une dynamique préflop peut s’installer assez facilement et les tapis peuvent alors voler avec des mains parfois surprenantes. Mais en NL50, j’aborde le jeu assez différemment. Je deviens moi aussi un nit. J Et je crois que ce n’est finalement pas une mauvaise option.

Bref (pour citer mon ami Comanche), ça va mieux. Je croise les doigts pour que ça continue...

PS : vous allez penser que je trafique mes screenshots, mais pas du tout. Voici la quinte flush du jour. Une royale, mais à une seule carte.


mardi 11 octobre 2011

Ca swing sévère !

Ces derniers jours ont été plutôt mouvementés. Je passe sur ma session de jeudi dernier qui s’est soldée par un léger bénéfice d’une cave. Le lendemain en revanche, j’ai connu une de ses journées qui vous font douter de tout. Vous savez, quand vous commencez à parler tout seul, à demander des comptes au bon dieu (qui ne m’a pas répondu d’ailleurs) et à annoncer à voix les cartes qui vous font perdre (et qui tombent, bien sûr).

Ce jour-là, j’ai joué 1650 mains pour un bilan de – 11 caves de NL50, dont 8 d’EV. Traduction ? J’ai déchatté sa mère ! Un manque de chance illustré par la perte d’un 80/20 et trois 90/10. Evidemment, aucun coin flip n’est passé non plus. Sans compter les gutshots à la pelle que les fishs ont systématiquement trouvé à la river et les setups toujours à sens unique. Bref, une session catastrophique qui laisse des traces.



Après 4 jours de pause, j’ai donc décidé de retenter ma chance cet après-midi, toujours en NL50. Et là, c’était le jour et la nuit. Même si les quintes ventrales m’ont encore fait beaucoup de mal, j’ai cette fois été du bon côté des setups (assez deeps qui plus est) et tous les coups lors desquels je suis parti à tapis avec 55 % d’équité ou plus, je les ai gagnés. J’ai même remporté une confrontation préflop avec AK contre KK ! Résultat, + 9 caves (5 au-dessus de l’EV) et un sentiment que quand je run un peu good, ça peut faire très mal. Malheureusement, c’est plutôt rare.



Ces deux sessions complètement opposées démontrent – si besoin est - à quel point le poker peut être cruel et merveilleux à la fois. Il est important de prendre du recul sur les résultats à court terme et ne pas partir en vrille au moindre swing, qu’il soit positif ou négatif. Depuis début septembre, soit environ 40 000 mains, je run bad, c’est un fait. Et si j’essaie en permanence de me remettre en question, je sais aussi que je suis un joueur gagnant. Je pense que mes résultats de ces dernières années le prouvent. Ca peut paraître arrogant écrit comme ça, mais c’est important de garder ça dans un coin de sa tête. Ca évite de douter ou de laisser le mauvais sort influencer son jeu et donc de jouer la peur au ventre.

Je ne veux évidemment pas me comparer aux stars planétaires, mais quand des joueurs comme Tom Dwan ou Patrik Antonius perdent plusieurs millions de dollars en quelques jours/semaines, personne (à part quelques débiles profonds) ne pense qu’ils sont devenus mauvais. Ils restent la crème de la crème mondiale. C’est juste la variance qui fait des siennes. Il en va de même, toutes proportions gardées, pour tous les joueurs gagnants.

J’en reviens souvent à cette notion de variance, mais il faut bien avouer qu’elle décide énormément de ce qui peut se passer à une table de poker. La dernière fois, je l’ai insultée, elle l’a plutôt mal pris. Cette fois, je ne dirai rien, on ne sait jamais. Bon grind à tous ! J

PS : la quinte flush du jour !


jeudi 6 octobre 2011

Enfin une session positive !

Pinaise, je suis tout ému. Bon, ce n’est pas encore énorme, mais le simple fait de ressortir gagnant d’une session, qui plus est assez longue, me rassure un peu. Aujourd’hui, j’ai mélangé NL50 et NL100 pour un résultat final de + 172 euros et 3 caves d’EV dans la gueule. A cela, il faut ajouter un AK vs AA préflop, un set/overset 180 bb deep, aucun flip gagné (sur 6 ou 7) et tout un tas de saloperies dont les fishs de Bwin raffolent. Après, j’ai quand même eu un AA vs KK en ma faveur. J’ai moi aussi le droit d’être de temps en temps du bon côté des setups.



Pour le reste, je suis plutôt satisfait de mon jeu aujourd’hui, surtout que c’était très mal parti, comme en atteste le graph du jour. En revanche, je suis encore sceptique quant à mon degré d’agressivité, notamment préflop. Le fait de multitabler me fait à mon avis perdre de vue beaucoup de spots de squeeze et 3bet lights très profitables. C’est clairement un point de mon jeu que je dois améliorer. Surtout si je veux pouvoir tenir tête à tous les regs de la room, certains étant vraiment très agros.

J’espère que ce début de mois positif ne sera pas à l’image de celui de septembre. Si je pouvais continuer à gagner sur la durée, ça me ferait vraiment super plaisir. Hein, la variance de mes deux, t’as entendu ?! Bonne nuit ! J

mercredi 5 octobre 2011

Septembre, un mois à oublier

La rentrée avait bien commencé, avec une bonne première session et un peu de chatte. Le reste du mois aura en revanche été un chemin de croix. Setups à la pelle, 7-8 caves d’EV dans les dents et une impression très désagréable de ne plus savoir comment gagner à ce jeu. Ajoutez à cela des tables assez peu attractives et on obtient un mois de septembre bien moisi. Sur les trois dernières années, je crois que ce n’est que mon deuxième mois négatif. En espérant repartir sereinement vers le haut en octobre.



Après, ce bad run n’a pas que du mauvais. Je n’ai quasiment plus joué depuis 15 jours. Comme je vous le disais, l’envie n’est plus vraiment là. Il fallait donc que je trouve un autre moyen de m’occuper. Et tant qu’à avoir un compte sur Bwin, je me suis dit qu’il était temps de découvrir un peu le monde des paris en ligne. Ayant été journaliste sportif, ce n’était pas forcément une mauvaise idée de tenter ma chance. J’ai évidemment un peu tatonné au début, mais quand on se penche sur les différents types de paris (simples, combinés, systèmes), on se rend compte que le parallèle avec le poker n’est finalement pas aberrant. Les cotes, la variance (que l’on peut limiter en utilisant les différents types de paris) et une part de chance non négligeable sont quelques uns des paramètres qu’on retrouve dans le poker.

Mes paris tournent essentiellement autour du foot et du tennis, même si le rugby ou le volley sont très intéressants si on parie judicieusement. Rien que ce soir, le championnant de France de volley m’a rapporté 200 euros grâce à trois matches au cours desquels les favoris étaient clairement désignés. Une hiérarchie aussi nette est beaucoup plus rare dans d’autres sports. Voilà pourquoi il faut saisir les opportunités offertes par des sports « mineurs » pour réaliser quelques gros coups.

Je ne vais pas rentrer dans les détails, ce serait beaucoup trop long. Mais disons que les paris en ligne ont presque compensé mes pertes au poker du mois de septembre. Et j’avoue que j’ai pris goût à cette activité. Je vais donc continuer, histoire de voir où tout ça me mène. En plus, il paraît que l’expérience est l’atout numéro 1 des bons parieurs. Pourquoi s’arrêter maintenant ? J


PS : j'ai failli oublier. La variance se fout ouvertement de ma gueule. Regardez comment elle essaye de m'amadouer !